Sickboy "A Small Matter of Life and Death"

Les vues de l'exposition
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Sickboy : "A Small Matter of Life and Death"
Exposition personnelle
17 septembre - 1er octobre
 
Originaire du Nord de l'Angleterre, Sickboy grandit dans la région de Manchester. À sa majorité, il décide de partir vivre à Bristol pour étudier la communication visuelle, le design graphique et les Beaux-Arts?
 
En arrivant à Bristol, Sickboy découvre une scène artistique vivante et décalée. Nous sommes à la fin des années 90 et l'Angleterre voit naître ce que l'on appellera des années plus tard le mouvement "Street Art". Plongé dans ce milieu underground, Sickboy côtoie des artistes comme BAnksy, Inkie ou Nick Walker. Ils se lieront peu à peu d'amitié et sont tous aujourd'hui des figures importantes de l'art urbain anglais. Parallèlement à ses études, Sickboy passe donc une grande partie de ses journées, et de ses nuits, à aller peindre les murs de la ville. Cette pratique du graffiti est pour lui synonyme de liberté. Elle lui permet d'évacuer son stress autant que de voyager et découvrir de nouveaux horizons. Ainsi, Sickboy s'installera plus tard à Londres, tout en gardant un atelier à Bristol, où il peindra dans les rues et développera son travail sur toile. Ses tableaux et installations touchent un public de plus en plus large, notamment grâce à l'inventivité dont il fait preuve. Le milieu et la fin des années 2000 voient le street art éclater en Angleterre. De nombreuses galeries se dédient  alors à ce mouvement et la Tate Modern de Londres lui consacre une exposition en 2008. En réaction à cette exposition, d'abord conçue par Sickboy comme une récupération institutionnelle d'un mouvement underground, l'artiste décide de réaliser une installation sur le Milléniuem Bridge, face au Musée. Il y enferme un cœur dans une cage...
 
Quelques années auparavant, Sickboy s'installait à Barcelone - sans pour autant quitter définitivement l'Angleterre.
Là-bas, il est saisi par l'architecture de Gaudi tout comme il aimait déjà les peintures et bâtiments de Hundertwasser. De ces inspirations naîtra son fameux logo : Le Temple.  Ce logo lui permet de se détacher des lettres, des pseudonymes et de l'egotrip qui y est lié. Entre Bristol, Barcelone et Londres, Sickboy voyage régulièrement. Ses tableaux inspirés par l'expressionnisme abstrait autant que par le surréalisme sont, à l'instar de ses installations, exposés depuis une dizaine d'années de Londres à Chicago, en passant par Stavanger, Barcelone, Berlin, San Francisco, Moscou et Paris.
Septembre 18, 2016
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